Mieux vivre sa Peau

Mieux vivre sa Peau

Mieux vivre sa Peau

QU’EST CE QUE LA PEAU ?

La peau est le plus grand organe de notre corps. Son épaisseur varie en fonction des zones du corps entre quelques dixièmes de millimètres, au niveau des paupières, à près de 6 mm dans le dos.

Le rôle de la peau est principalement de protéger notre organisme des agressions extérieures en servant de barrière, mais elle joue aussi un rôle majeur sur d’autres fonctions vitales comme la perception (toucher), l’immunité, la préservation de la température de notre corps ainsi que sur la synthèse de la vitamine D.

La peau de notre visage est très sensible et exposée aux agressions extérieures. En prendre soin au quotidien est primordial et contribue à maintenir son apparence et sa santé.

Cicatrisation

Comment la peau cicatrise-t-elle ?

 

Comme tous les organes, la peau est dotée de capacités de réparation et de renouvellement qui lui permettent de cicatriser. Mais plus ou moins vite, et pas toujours. Tout dépend de l’étendue et de la profondeur de la plaie.

La peau est en effet constituée de trois couches superposées : l’épiderme en surface ; le derme en dessous, riche en vaisseaux sanguins nourriciers et en nerfs logés dans une substance structurante de collagène et d’acide hyaluronique ; enfin, l’hypoderme en profondeur.

Si la blessure est superficielle et n’atteint que l’épiderme, la peau est capable de se renouveler d’elle-même, à condition de supprimer les causes d’irritation.

Quand la blessure est plus importante, les structures profondes de la peau peuvent être touchées et le corps déclenche alors toute une cascade de réactions :

  • Le sang coagule pour arrêter les saignements, un caillot se forme.
  • Des cellules de défense de l’organisme, appelées macrophages, absorbent les débris et les micro-organismes éventuellement présents pour faire place nette : c’est la phase de détersion. Au cours de ce lapse de temps qui peut s’étendre de quelques heures à 4 jours, la plaie exsude un liquide incolore ou légèrement jaunâtre, la lymphe, qui contient des substances nettoyantes et stimulantes pour favoriser l’apparition des vaisseaux. Le processus de cicatrisation est entamé.
  • Afin de combler la perte de substance laissée par la plaie, une phase de prolifération se met en place. Un nouveau tissu de soutien se constitue grâce à la synthèse de collagène et d’acide hyaluronique par les cellules du derme. De nouveaux vaisseaux se créent. Ce tissu prolifère vers la surface de la peau.
  • Lorsque ce tissu comble suffisamment la plaie, l’épithélium de la peau adjacente intacte colonise la surface de la plaie. Au bout d’une dizaine de jours, la croûte tombe et laisse apparaître une cicatrice.

Ce processus naturel de cicatrisation peut être compromis par différents facteurs que ce soit par la présence de corps étrangers, d’un hématome important, d’une infection, d’une maladie sous-jacente mais aussi par des soins mal adaptés.

 

Dermatoses (Eczéma, Psoriasis, Vitiligo)

L’eczéma

 

Marqué par des démangeaisons intenses, l’eczéma est une des maladies de peau les plus fréquentes, justifiant près de 30 % des consultations en dermatologie. C’est une maladie inflammatoire chronique d’origines multiples, l’allergie étant la cause principale. Elle se manifeste par l’apparition de plaques rouges mal délimitées, parfois surmontées de petites cloques transparentes qui peuvent confluer en bulles, se rompre, suinter puis former des croûtes.

Il existe deux grandes formes d’eczéma.

L’eczéma de contact

Il apparaît uniquement au contact de certaines substances dites « allergisantes », c’est-à-dire provoquant une réaction allergique. Ces substances peuvent être très variables d’une personne à l’autre : médicaments, teintures capillaires, plastiques (gants en latex), métaux (boucles d’oreille)… Le médecin identifiera les substances en cause par des tests cutanés.

L’eczéma atopique ou dermatite atopique

L’eczéma atopique résulte quant à lui d’une prédisposition héréditaire à développer des réactions allergiques associée à une anomalie génétique qui rend la peau « perméable » à certaines substances. C’est le cas de certains aliments chez le nourrisson et, chez les plus grands, des substances présentes dans l’air (pollens, acariens domestiques …).

Principales localisations de l’eczéma :

  • joues
  • coudes
  • front
  • genoux

 

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De façon tout à fait caractéristique, l’eczéma atopique évolue avec l’âge :

  • chez le nourrisson, les poussées sont fréquentes, essentiellement au niveau des joues et du front ;
  • après l’âge de deux ans, l’eczéma devient plus chronique, il touche plutôt les plis des articulations (coudes, genoux) ; la peau devient sèche et épaisse à force de grattages ;
  • l’eczéma régresse dans 85% à 90 % des cas chez l’adolescent et l’adulte.

Faq

1. En cas d’eczéma chez l’enfant, existe-t-il des précautions alimentaires ?

Si le pédiatre diagnostique une allergie alimentaire, il prescrira un régime excluant l’aliment ou les composants identifiés lors des tests cutanés.
Si par contre l’enfant présente un terrain atopique mais sans allergie alimentaire identifiée, il recommandera simplement de retarder l'introduction des aliments les plus allergisants (lait de vache, produits laitiers).
On ne doit pas mettre l’enfant au régime de sa propre initiative, cela l’exposerait à des carences.

2. L’eczéma, le psoriasis et le vitiligo sont-ils d’origine psychosomatique ?

Tout dépend de l’affection en cause. S’il s’agit d’un eczéma ou d’un psoriasis, l’effet bénéfique du soleil est reconnu, à condition d’en user avec modération. C’est d’ailleurs l’origine de la photothérapie.
Par contre, en cas de vitiligo, les taches blanches dépigmentées sont particulièrement sensibles au soleil car elles sont dépourvues de mélanine, un pigment produit par les mélanocytes pour protéger la peau. Le soleil est donc un ennemi et mieux vaut s’en protéger.

3. Dans le vitiligo, où en est la recherche ?

La recherche génétique progresse, avec la découverte récente de gènes impliqués dans les maladies auto-immunes. Mais c’est du côté des traitements chirurgicaux que les progrès sont peut-être les plus tangibles avec la technique de greffe de mélanocytes. La dernière évolution de cette technique, l’implantation de mélanocytes en suspension, s’avère simple et efficace (1).

REFERENCE
(1) - Gauthier Y. et al., non cultured epidermal suspension in vitiligo : from laboratory to clinic ; Indian J Dermatol Venereol Leprol, Janv-Fev 2012; 78 (1); 59-63

Le vieillissement cutané

La peau et ses constituants        

 ThinkstockPhotos-80703075Sensible, réactive, émotive quand elle rougit, la peau reflète nos émotions, notre vitalité et, avec le temps, notre âge.

Pour assurer ses multiples fonctions, en premier lieu nous protéger des coups, des blessures et des micro-organismes, notre peau est constituée de trois couches :

  • L’épiderme, en surface : recouvert d’une couche cornée protectrice et truffé de terminaisons nerveuses sensorielles, il est imperméabilisé par le sébum, une substance grasse, et équipé de cellules productrices de mélanine, le pigment qui protège du soleil.
  • Le derme, situé en dessous de l’épiderme : structure de soutien, il est doté d’une armature de fibres de collagène et d’élastine baignant dans un gel de protéoglycannes. Il contient toutes les structures nécessaires au fonctionnement de la peau : vaisseaux sanguins, follicules pileux, glandes sudorales ou sudoripares, glandes sébacées productrices de sébum et les cellules fibroblastes sécrétant l’armature fibreuse ainsi que l’acide hyaluronique.
  • L’hypoderme, en profondeur: c’est un isolant thermique disposant de réserves énergétiques en graisses.

 

Les composants essentiels pour la tonicité de la peau

  • Le collagène du derme : les fibres de collagène, reliées par des filaments d’élastine, constituent une véritable armature pour la peau et lui permet de résister aux coups et aux chocs.
    • Il assure tonicité et résistance 
  • L’acide hyaluronique : inséré entre les fibres de collagène, il possède d’excellentes propriétés hydratantes en retenant jusqu’à 1000 fois son poids en eau et crée ainsi un « matelas » hydraté et rebondi.
    •  Il procure souplesse et hydratation 
  • Les anti-oxydants, présents dans toutes les cellules de la peau : ils maintiennent l’intégrité de la peau en neutralisant les radicaux libres. Les radicaux libres sont des composés toxiques issus du métabolisme des cellules et des agressions extérieures (soleil, infections, inflammations …). S’ils ne sont pas neutralisés, ils détruisent les structures alentour et l’on estime aujourd’hui qu’ils sont les principaux responsables du vieillissement.

Pour piéger ces radicaux libres, notre alimentation nous procure des antioxydants naturels. Ils constituent la principale défense contre le vieillissement


Faq

1. A quel âge faut-il commencer à utiliser une crème anti-âge ?

A partir de 25 à 30 ans, c’est-à-dire dès que la peau commence à marquer et que les premières ridules apparaissent. Mais il n’est jamais trop tard pour commencer !
Ce qui n’empêche pas, dès le plus jeune âge, d’éviter les facteurs nocifs pour la peau, en premier lieu l’excès d’exposition au soleil.

2. Les rides précoces sont-elles d'origine génétique ?

On distingue en fait deux sortes de rides. Il y a les rides d'expressions, effectivement déterminées génétiquement et présentes assez précocement. Elles sont parfois accentuées par une mobilité accrue du visage (froncement des sourcils au soleil, contrariétés, mimiques particulières ...).
Et il y a les rides liées au vieillissement naturel de la peau, elles aussi déterminées génétiquement mais apparaissent plus tard, vers la trentaine. Sauf bien sûr si, avant cela, on abuse du soleil, du tabac, ou des nuits trop courtes.

3. Les injections de produits de comblement sont-elles douloureuses ?

Il existe maintenant des aiguilles d’injection très fines recouvertes de produits anesthésiants. L’injection est donc pratiquement indolore.

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Dernière mise à jour le : 28/01/2019