Mieux vivre en Mouvement

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QU’EST CE QUE LA TRAUMATOLOGIE ?

Entorses et tendinites en 1ère ligne !

Très sollicitées dans la vie quotidienne, parfois soumises à rude épreuve lors de la pratique d’un sport, les articulations peuvent être sujettes à des traumatismes parfois violents (coups, chocs), parfois plus insidieux mais répétés, avec à la clef la survenue d’entorses ou de tendinites.

Ces deux pathologies sont les motifs de consultation les plus fréquents en traumatologie courante, avec environ 6 millions de consultations par an pour les tendinites et pas moins de 6 000 consultations par jour pour la seule entorse de cheville (1) !

Banales, mais douloureuses et handicapantes, les entorses et tendinites ne doivent pas être négligées. Elles peuvent en effet être source de complications et doivent être soignées de façon adéquate.

 

Quelle différence entre entorse et tendinite ?

  • L’entorse correspond à la lésion des ligaments d’une articulation, entraînant une inflammation douloureuse avec éventuellement une tuméfaction (œdème). Les ligaments sont des structures fibreuses qui maintiennent l’articulation en place en reliant entre eux les os situés de part et d’autre. Ces ligaments sont peu extensibles et tout mouvement forcé, toute traction excessive entraine un étirement extrême, voire une rupture. C’est l’entorse.
  • La tendinite correspond quant à elle à la lésion d’un tendon. Le tendon relie l’os d’une articulation au muscle, tel un cordage. Il transmet la force musculaire et permet le mouvement de l’articulation. Un effort trop intense ou répétitif induit une irritation, une inflammation du tendon. Contrairement à l’entorse, souvent aiguë, la tendinite est en général d’apparition plus progressive. Le mouvement devient difficile et douloureux, c’est la tendinite.

 

REFERENCE

1) Leuret A. et al. L’entorse de cheville au service d’urgence. Conférence de consensus en médecine d’urgence – SFMU Actualisation 2004

 

Les entorses

Lésions traumatiques les plus souvent rencontrées (2)

Les entorses de cheville, suivies des entorses du poignet et du genou sont les lésions traumatiques les plus fréquentes.

entorses

 

Figure 1: Source IMS Santé – Etude EPPM – S90-S99 / S60-S69 / S80-S89 / S40-S49 / S50-S59 / S70-S79 / T00-T07 – Automne 2014 – nombre de diagnostiques


Faq

1. Comment éviter qu’une entorse ne récidive ?

Lors d’une entorse, il est toujours préférable de consulter le médecin traitant et de bien suivre le traitement, notamment la rééducation éventuellement prescrite auprès d’un kinésithérapeute. L’entorse entraîne en effet une perte importante de la force musculaire au niveau de l’articulation atteinte En cas d’entorse de cheville, talons hauts et terrains accidentés seront le plus souvent à éviter.

2. Toute entorse nécessite-t-elle une radiographie ?

Non, pas forcément. Il existe des critères pour réaliser une radiographie. Schématiquement, elle est préconisée avant 18 ans ou après 55 ans, en cas d’impossibilité de marcher ou de douleur à la palpation des os, car l’on doit écarter la possibilité d’un arrachement osseux ou d’une fracture.

Les Tendinites

 Fréquence des localisations des tendinites

De nombreuses parties du corps peuvent être touchées, en premier lieu l’épaule, le coude (« tennis elbow »), le genou mais aussi la cheville, la hanche, le poignet …

repartition_tendino

Figure 2 : Source IMS Santé – Etude EPPM – M75.0 / M75.1 / M75.3 / M76.5 / M76.6 / M76.8 / M77.1 – Automne 2014 – Nombre de diagnostiques


Faq

1. Qu’est-ce qu’un « tennis-elbow » ?

C’est une tendinite fréquente du coude, encore appelée épicondylite latérale du coude. Contrairement à ce que l’on croit, elle n'est pas seulement liée à la pratique du tennis mais, le plus souvent, à l'activité professionnelle ou domestique. Il s’agit d’une inflammation des tendons au niveau d’une petite saillie osseuse du coude, survenant lors de mouvements répétitifs. Sa prévention est essentielle.

2. Les tendinites liées au travail sont-elles des maladies professionnelles ?

Absolument. Ce sont des TMS (Troubles musculo-squelettiques), elles représentent les trois quarts des maladies professionnelles ! Le médecin du travail est là pour y veiller. Il réévaluera les méthodes de travail, l’ergonomie du poste et les gestes à effectuer.

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Dernière mise à jour le : 28/01/2019